Don Domenico Arioli est un prêtre du diocèse de Lodi, en service depuis 2002 au Niger. Il est curé de Gaya, dans le sud du pays, près de la frontière avec le Bénin.
..." Encore aujourd'hui, nous nous posons ces questions : Qui est derrière l'enlèvement de p. Gigi ? Quels projets et quels plans ? Parce que personne ne s'est manifesté pour demander une rançon ?" don Domenico a beaucoup apprécié la solidarité de ses amis musulmans : " Nous portons avec vous cette souffrance ".
"la pensée me va à un épisode de la fin du 17 ème siècle : un moine franciscain belge avait été capturé par les pirates et vendu comme esclave à un riche marchand de Agadez, dans le nord du Niger. Le témoignage de son humilité, de la douceur et de la disponibilité ouvrit les portes à Jésus, suscitant la foi d'abord chez les autres esclaves, puis chez le marchand qui l'avait acheté. La première communauté chrétienne au sahel est née à Agadez. Après le moine, deux prêtres italiens sont passés, ils ont aussi été mos en esclavage, et quelle surprise pour eux de trouver une communauté née du témoignage de celui qui les avait précédés en captivité ! De lui nous savons qu'il fut libéré et dut quitter le territoire, mais des deux prêtres nous ne savons plus rien."
Et continue don Domenico : " Voilà le p. Gigi, même s'il est prisonnier, il est témoin. Je suis convaincu que sa présence, la forteresse de sa foi, la sérénité qui l'a toujours accompagné, sont un grand témoignage. La Parole de Dieu, personne ne peut la diriger, disait Saint Paul. Bien qu'il soit enchaîné, p. Gigi fait son apostolat, et illumine le chemin de la foi de l'église du Niger. P. Gigi est en train de témoigner avec tout son esprit, comme elle l'a toujours fait ".
l'interview complète sur le site missioniafricane.it
"la pensée me va à un épisode de la fin du 17 ème siècle : un moine franciscain belge avait été capturé par les pirates et vendu comme esclave à un riche marchand de Agadez, dans le nord du Niger. Le témoignage de son humilité, de la douceur et de la disponibilité ouvrit les portes à Jésus, suscitant la foi d'abord chez les autres esclaves, puis chez le marchand qui l'avait acheté. La première communauté chrétienne au sahel est née à Agadez. Après le moine, deux prêtres italiens sont passés, ils ont aussi été mos en esclavage, et quelle surprise pour eux de trouver une communauté née du témoignage de celui qui les avait précédés en captivité ! De lui nous savons qu'il fut libéré et dut quitter le territoire, mais des deux prêtres nous ne savons plus rien."
Et continue don Domenico : " Voilà le p. Gigi, même s'il est prisonnier, il est témoin. Je suis convaincu que sa présence, la forteresse de sa foi, la sérénité qui l'a toujours accompagné, sont un grand témoignage. La Parole de Dieu, personne ne peut la diriger, disait Saint Paul. Bien qu'il soit enchaîné, p. Gigi fait son apostolat, et illumine le chemin de la foi de l'église du Niger. P. Gigi est en train de témoigner avec tout son esprit, comme elle l'a toujours fait ".
l'interview complète sur le site missioniafricane.it
A 5 mesi dal suo rapimento, Don Domenico parla di p. Gigi Maccalli
Don Domenico Arioli è un prete della diocesi di Lodi, in servizio dal 2002 in Niger. È parroco di Gaya, nel sud del Paese, vicino alla frontiera con il Benin.
“Ancora oggi ci poniamo queste domande: chi c’è dietro il rapimento di p. Gigi? Che progetti e che macchinazioni? Perché nessuno si è ancora fatto vivo per chiedere un riscatto?” Don Domenico ha apprezzato molto la solidarietà dei suoi amici musulmani: “portiamo con voi questa sofferenza”.
“Il pensiero mi va a un episodio della fine del 17° secolo”, ci confida. “Un frate francescano belga era stato catturato dai pirati e venduto come schiavo ad un ricco mercante di Agadez, nel nord del Niger. La testimonianza della sua umiltà, mitezza e disponibilità aprirono le porte a Gesù, suscitando la fede prima negli altri schiavi e poi nello stesso mercante che lo aveva acquistato. Ad Agadez nacque allora la prima comunità cristiana nel Sahel. Dopo il frate, passarono due preti italiani essi pure ridotti in schiavitù, e che sorpresa per loro trovare una comunità nata dalla testimonianza di colui che li aveva preceduti in prigionia! Di lui sappiamo che fu liberato e dovette lasciare il territorio, ma dei due preti non sappiamo più nulla.”
E continua don Domenico: “Ecco p. Gigi, anche se prigioniero, è testimone. Sono convinto che la sua presenza, la fortezza della sua fede, la serenità che l’ha sempre accompagnato, sono una grande testimonianza. La parola di Dio, nessuno può incatenarla, diceva san Paolo. Pur in catene, p. Gigi fa il suo apostolato, e illumina il cammino di fede della chiesa del Niger. P. Gigi sta dando testimonianza con tutto il suo spirito, come ha sempre fatto. Approfitterà anche di questa occasione”.
L'intervista completa nel nostro sito missioniafricane.it
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