Waiting and Assemblies… a personal reflection
Every time I go to an airport, I travel through customs and passport control like clockwork. Then I travel onto the luggage belt to collect my bag. It is a brilliant system. I, along with many other people, are happy with this system. Then one day, imagine, you arrived at the luggage belt and you wait and nothing comes out.
I tell this imagined story to talk about Faith and Mission. As a Church, we have had systems over many years which have sustained faith in our communities. Children received faith from parents through these systems for centuries however, today in many areas of our world, the system no longer works. In a sense we are left waiting for our luggage. Young people today are no longer accepting the prepared truths of our Church. For many young people they want to travel a journey which is authentic and not prepared. They want to seek God in a personal manner, not in an institutional manner. As secularism spreads throughout the global community, this experience will reach many more people in this aera.
Recently, Pope Francis at the Synod on young people used the Emmaus Story to model a way of being involved in mission. In this Gospel scene, Jesus asked for the two followers to share the story of their times, ‘warts and all’. He offered a perspective on these events that offered insight. Jesus didn’t impose himself on the two followers and they invited him to stay as he made his way away from them in the evening. After the invite, Jesus then delved deeper into his love of God by sharing God’s word and Eucharist. The two followers then come to a moment of transformation they had experienced and their ‘hearts burnt within them’(Luke 24). They changed and were missioned through this experience to share the Good News.
In a recent publication The Quiet Revolution of Pope Francis, A synodal Catholic Church in Ireland, Gerry O’Hanlon SJ calls for the development of a new model of Church which is instilled with mission. O’Hanlon traces the Church structures from a hierarchical model (primacy of the papacy) at Vatican One, to the Bishops’ collegial model in Vatican Two to Pope Francis’ call for a new model of Church where Mission is its goal. In this model, Pope Francis speaks of structures where Bishops, Priests and lay people are involved through participation, ministries and belonging.
Pope Francis puts the encounter with Jesus at the centre of everything Christian. This encounter leads to a new space where Pope Francis dreams of a mission option[1]. Francis puts discipleship and mission as the two pillars of reforming and uniting the Church into the future[2]. Pope Francis through Evangelli Gaudium calls for the initiation of a process where a new space can evolve and develop to the point they bear fruit[3].
As part of the SMA family, I look with interest towards the General assembly and the provincial assemblies that will happen over the forthcoming months. As this decision making process starts I wonder about several important issues , some of which I would like to share with you;
· I wonder will the assembly(ies) inspire questions about ‘the Society’s Mission’ or will it inspire questions about ‘the Mission of the SMA family in the Global community’.
· I wonder will the assembly(ies) seek to develop a synodal conversation with society members, laity and local church.
· I wonder will the Society seek to search in the ‘peripheries’[4]. Pope Francis, believes that change does not come from the centre but from the peripheries.
In conclusion I await to see will ‘the luggage belt in the airport’ have my bags so that I may continue this missionary journey with the SMA family.
Ronan Barry -Ireland
Waiting and Assemblies… une réflexion personnelle
Chaque fois que je vais à un aéroport, je passe la douane et le contrôle des passeports comme sur des roulettes. Ensuite, je vais vers le tapis roulant qui délivrent les bagages pour récupérer mon sac. C'est un système très ingénieux. Avec beaucoup d'autres personnes, je suis satisfait de ce système. Puis un jour, imaginez-vous, vous êtes arrivés devant le tapis à bagages et vous attendez et rien ne sort.
Si, je raconte cette histoire imaginaire, c’est pour parler de Foi et de Mission. En tant qu'Église, nous avons eu des modèles pendant de nombreuses années qui ont maintenu la foi en nos communautés. Les enfants ont reçu la foi de leurs parents à travers ces modèles pendant des siècles, mais aujourd'hui, dans de nombreuses régions du monde, cela ne fonctionne plus. En un sens, nous attendons nos bagages. Les jeunes d'aujourd'hui n'acceptent plus les vérités imposées par notre Église. Pour beaucoup de jeunes, ils veulent voyager, mais faire un voyage authentique et non préparé. Ils veulent chercher Dieu d'une manière personnelle, pas d'une manière institutionnelle. À mesure que la laïcité se répandra dans la communauté mondiale, cette expérience touchera beaucoup plus de personnes de notre époque.
Récemment, lors du Synode sur la jeunesse, le pape François s'est servi de l'histoire d'Emmaüs pour représenter un moyen de s'impliquer dans la mission. Dans cette scène évangélique, Jésus a demandé aux deux disciples de raconter les évènements récents, avec "le bon et le moins bon". Il a donné un éclairage sur ces événements, il a offert un aperçu différent. Jésus ne s’est pas imposé aux deux disciples et ils l’ont invité à rester car il s’éloignait d’eux le soir. Après l'invitation, Jésus a ensuite approfondi son amour de Dieu en partageant la parole de Dieu et l'Eucharistie. Les deux disciples arrivent alors à un moment de transformation et leur «cœur était tout brûlant en eux» (Luc 24). Ils ont changé et par cette experience, ils ont été appelé à partager la Bonne Nouvelle.
Dans une publication récente intitulée "La Révolution tranquille du pape François" - Eglise catholique synodale d’Irlande - Gerry O’Hanlon SJ appelle au développement d’un nouveau modèle d’Église. Imprégné par la mission. O’Hanlon retrace les structures de l’Eglise depuis un modèle hiérarchique (primauté de la papauté) dans Vatican I jusqu’à un modèle collégial des évêques dans Vatican II, jusqu’à l’appel du pape François à un nouveau modèle d’église où la mission est l’objectif. Dans ce modèle, le pape François parle de structures dans lesquelles les évêques, les prêtres et les laïcs sont impliqués à travers la participation, les ministères et l'appartenance.
Le pape François met la rencontre avec Jésus au centre de tout ce qui est chrétien. Cette rencontre débouche sur un nouvel espace où le pape François rêve d’une option de mission. Pour Francois, être disciple et la mission sont les deux piliers de la réforme et de l'unification de l'Église pour l'avenir. Le pape François, à travers Evangelli Gaudium, appelle à l’initiation d’un processus permettant à un nouvel espace d’évoluer et de se développer jusqu’à ce qu’il porte ses fruits.
En tant que membre de la famille SMA, je regarde avec intérêt l’Assemblée Générale et les Assemblées Provinciales qui se tiendront au cours des prochains mois. Au moment où commence le processus de prise de décision, je m'interroge sur plusieurs questions importantes, dont j'aimerais vous entretenir.
• Je me demande si les assemblées susciteront des questions sur «la mission de la société» ou sur la «mission de la famille SMA dans la communauté mondiale».
• Je me demande si les assemblées chercheront à développer une rencontre synodale avec les membres de la société, les laïcs et les églises locales.
• Je me demande si la Société ira chercher dans les «périphéries». Le pape François estime que le changement ne vient pas du centre mais des périphéries.
En conclusion, j’attends de voir si «le tapis roulant des bagages de l’aéroport» pourra me donner les valises pour continuer ce voyage missionnaire avec la famille SMA.
Ronan Barry - Irlande
[1] Evangelli Gaudium 27
[2] Ibid 20-45
[3] Ibid 223
[4] Pope Francis, Wake up the world, Conversations with Religious, November 2013
Je trouve cette réflexion très intéressante. Elle correspond tout à fait à mon questionnement. Je ne dis pas que ce qui se fera aux assemblées n'est pas nécessaire mais parler d'objectifs, de structures, de gouvernance et de finances entre nous reste très limité pour signifier notre présence dans le monde d'aujourd'hui ... du moins répondre aux défis de la mission. Merci pour la pertinence des questions. Jean-Louis
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