NIGER

On en parle en Espagne : 
El reciente secuestro del padre Pier Luigi Maccali, misionero SMA en Níger, ha conmovido a la sociedad en general, a la comunidad misionera en particular y muy especialmente a todos cuantos formamos parte de la Sociedad de Misiones Africanas.
Para dar un poco de luz sobre la situación que se está viviendo en ese país, reproducimos el artículo de Silvia C. Turrin, publicado en la web de SMA Italia ( pincha el enlace)


Le récent enlèvement du Père Pier Luigi Maccali, missionnaire sma au Niger, a ému la société en général, la communauté missionnaire en particulier et tout particulièrement tous ceux qui font partie de la société des missions africaines.
Pour donner un peu de lumière sur la situation qui se vit dans ce pays, nous reproduisons l'article de Silvia C. Turin, publié sur le site de sma Italie (cliquez sur le lien)http://www.misionesafricanas.org/archivos/articulos/096%20pierluigi/pagina.htm

On en parle en France, dans le journal Ouest-France : 
l’info matinale Ouest France  25 septembre 2018
Un Indien, un Sud-Africain et un Burkinabè ont été kidnappés sur une route, après avoir quitté leur travail.
Trois hommes, un Indien, un Sud-Africain et un Burkinabè travaillant pour la mine d'or d'Inata au nord-ouest du Burkina Faso, ont été enlevés dimanche alors qu'ils voulaient rallier la ville de Djibo.
 « Les trois hommes, de nationalité indienne, sud-africaine et burkinabè ont été enlevés par des hommes armés et non identifiés (...) sur l'axe Inata-Djibo », a indiqué une source sécuritaire.
L'enlèvement a été confirmé par un travailleur de la mine qui a raconté sous couvert d'anonymat: « ils ont quitté le site vers 8 h et vers 10h, on n'avait plus de leurs nouvelles. C'est après avoir alerté les forces de défense et de sécurité qu'on a appris qu'il s'agissait d'un enlèvement ».
Au Mali avec des djihadistes ?
Une deuxième source de sécurité à Ouagadougou a indiqué que le véhicule a été « retrouvé sur l'axe Inata-Djibo par une patrouille de la gendarmerie qui a essuyé des tirs ennemis ».
Aucun bilan de cet accrochage n'était encore disponible.
Les ravisseurs sont « probablement des membres des groupes djihadistes qui sévissent dans la région. Ils se sont dirigés vers la frontière malienne, et l'ont sûrement déjà franchie », a indiqué une autre source sécuritaire à Ouagadougou.
Plusieurs enlèvements ces dernières années au Burkina Faso
La mine d'or d'Inata, qui a produit près de 75 000 onces d'or en 2016, a été reprise en février 2018 par Balaji Group. Basé au Ghana et dirigé par l'influent homme d'affaires indien, Akoliya Patelb, il détient également la mine d'or de Kalsaka, dans le nord du Burkina.
Il s'agit du troisième cas d'enlèvement d'expatriés au Burkina Faso.
En avril 2015, un Roumain, Iulian Ghergut, qui travaillait pour l'énorme mine de manganèse de Tambao (nord) avait également été enlevé par des jihadistes du groupe Al-Mourabitoune, lié à Al-Qaida. Il est toujours en captivité.
En janvier 2016, un couple australien, le Dr Kenneth Elliot et son épouse Jocelyn qui étaient installés depuis de nombreuses années dans la région et dirigeaient une clinique, avaient été enlevés à Djibo. Mme Elliot avait été libérée après un an de captivité, mais son époux demeure toujours entre les mains du groupe jihadiste Ansar Dine de l'ex-chef rebelle touareg malien Iyad Ag Ghaly, qui a revendiqué l'enlèvement.
Le Nord du Burkina, frontalier du Mali et du Niger, est le théâtre d'attaques jihadistes régulières depuis le premier trimestre 2015.
L'Est du Burkina est désormais également en proie à des attaques récurrentes. Lundi, des hommes armés, probablement aussi des jihadistes selon des sources sécuritaires, ont enlevé un missionnaire italien Pier Luigi Maccalli, dans le sud-Ouest du Niger. Les ravisseurs étaient venus de l'Est du Burkina, selon une source gouvernementale.

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