Silence, prière, lecture biblique, office, psaume,
conférence, partage, sourire, joie, recueillement, simplicité, veilleur, nuit,
calme, repos… Voici quelques mots pour illustrer ce que la FLM et son père
accompagnateur, Dominic Wabwireh, ont vécu à l’abbaye bénédictine de Pradines
durant les fêtes de Pâques.
Arrivés pour participer à l’office de la Croix le
vendredi en fin d’après-midi, nous avons passé le samedi Saint dans l’attente.
Nous avons appris ce que veiller signifie : c’est être à l’affût, ne pas
somnoler. C’est avoir tous ses sens en éveil afin d’être prêt sans condition,
comme l’est le soignant, le parent, l’ami, le conjoint, le proche dans
l’attente de la guérison, du retour, du passage.
La nature, elle, en avait décidé tout autrement, avec
vent et pluie, elle a secoué les arbres, rempli le silence, puis le soleil est
revenu, le vent est tombé et les sœurs ont pu préparer sereinement le feu
autour duquel nous nous sommes rassemblés, certes un coup de vent a rabattu les
flammes, mais le cierge Pascal a résisté et nous a guidé jusqu’à l’église pour poursuivre
la liturgie, d’année en année elle nous raconte notre parcourt de croyant et il
est bon de faire mémoire, puis de renouveler les promesses de notre baptême en
allant chacun notre tour se signer dans l’eau baptismal.
Entourés de bienveillance et du regard joyeux des sœurs,
nous nous sommes sentis portés et soutenus, en confiance. Cela fait beaucoup de
bien quand nos vies nous malmènent, de pouvoir profiter d’une parenthèse.
Changement d’heure, les sœurs ont eu le soucis de bien
nous en informer à plusieurs reprises, la nuit a été courte, peu de monde aux
laudes, mais à 9h l’église était pleine, voisins et amis ont rejoint la
communauté pour chanter : « Alléluia ! Oui ! Christ est vraiment
ressuscité, qu’on se le dise : Christ est ressuscité. »
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